Le quartier a été le berceau et a abrité plusieurs artistes lyriques qui firent au XXe siècle de belles carrières.
Né à Angoulême en 1924, cet ancien sportif de haut niveau devint chanteur d'opéra puis pensionnaire de l'opéra de Paris après trois premiers prix au conservatoire. Sa carrière de baryton le mena sur beaucoup de scènes internationales : Scala de Milan, Chicago, Berlin. Son rôle fétiche était le toréro Escamillo, dans Carmen. Après une brillante carrière, il décède en 1998. Un square de quartier porte son nom.
Né à Bar sur Aube en 1925, il s'installe à Angoulême très jeune et commence une carrière de journaliste à la Charente Libre avant de s'engager dans le lyrique. Ténor, il est engagé à l'opéra de Marseille puis à Bruxelles, enfin à l'Opéra de Paris. Ces interprétations nombreuses font de lui un excellent second rôle. A Angoulême, il crée la saison lyrique très active entre 1970 et 1990 et favorise la venue de grands noms de l'opéra et opérette. Décédé en 2003, un espace situé face à la place Victor Hugo porte aujourd'hui son nom.
Peintre et sculpteur né en 1926 à Cholet, installé depuis l'âge de deux ans à Angoulême. Il suit toute sa scolarité au lycée d'Angoulême avant de s'initier à la peinture aux Beaux-Arts de Paris auprès du portraitiste Fougerat et du graveur académicien Decaris. Sa carrière se déroule entièrement à Angoulême où il a aussi enseigné. Claude Bénard a organisé plus de 400 expositions personnelles à travers le monde et s'est fait apprécié par son style surréaliste, imaginaire, basé sur des personnages filiformes, costumés d'instruments de musique ou de végétaux. Cet artiste qui correspondait avec Matisse continue aujourd'hui à peindre, graver et sculpter au coeur du quartier.
Florent Gaillard et Sylvie Blaise-Bossuet. Archives Municipales d’Angoulême.
Publié le samedi 28 avril 2012 09:03
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