Site internet du quartier Victor Hugo Saint-Roch

Comité de  quartier

 

Le Comité de quartier Victor Hugo Saint Roch, après avoir tenté de nombreuses médiations, n’a trouvé aucune autre issue que de suspendre sine die toute activité, qu’elle concerne l’animation, les événements festifs, le lien social ou sa contribution à l’aménagement ainsi qu’à la prise en compte des besoins locaux.

Le contexte est devenu à ce point ingérable que l’association née en 1969 est aujourd’hui empêchée d’agir dans l’intérêt de tous, et de remplir ses missions telles qu’elles sont identifiées dans ses statuts rénovés, et publiés au Journal Officiel du 29 décembre 2012. 

Cette disposition conservatoire a été votée dans les formes réglementaires et à bulletin secret lors d’une réunion du Conseil d’Administration, le 9 octobre 2017, laissant ouverte des projections éventuelles, à un terme plus ou moins long, dès lors que pourraient s’engager des échanges constructifs, loyaux et sincères, avec des interlocuteurs qui aient véritablement à cœur de placer la dynamique et les projets du quartier avant leurs propres intérêts, se gardant du même coup de se réfugier derrières des querelles fratricides pour justifier des positions ravageuses et assassiner, comme c’est le cas aujourd'hui, la cohésion d’une vie locale qui, pour autant, ne manque pas de potentiel.

A ce stade, et même s’ils n’ont plus, pour certains, la motivation qui stimula leur énergie pendant de nombreuses années,  les 6 membres, qui n’ont pas démissionné, limiteront leur action à une gestion prudente, attentive et rigoureuse du patrimoine du Comité en s’abstenant, naturellement de toute initiative, conformément aux dispositions contenues dans le compte rendu de la réunion du Conseil d’Administration du 9 octobre 2017.

Ce compte rendu, expliquant plus en détail la situation, a été notifié à M. le Maire d’Angoulême et à M. le Préfet de la Charente, et est disponible ci-dessous, dans son intégralité.

 

Il pourra également être envoyé à l’adresse (électronique ou postale) de toute personne qui en fera la demande en laissant un message sur le répondeur du  07 68 74 38 40 ou sur la messagerie :

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Cordialement à toutes et à tous.

 

*************  Si vous souhaitez en savoir plus lisez ce qui suit **************

 


Compte-rendu de la réunion du Conseil d'Administration

Lundi 9 octobre 2017

 

  • Présents :

MMES  ANDRIEUX, MARECHAL, VIGNES

MM.  MARCHAND,  POULET, SAVARIAUD,  VANNEAU, VIGNES

  • Excusée :

MME  GOURGOUSSE

Régulièrement convoqué par le président, le Conseil d’Administration s’est réuni le 10 octobre 2017 à la Maison des Associations, pour traiter de deux sujets inscrits à l’ordre du jour :

a)      Devenir du Comité de quartier Victor Hugo Saint Roch

b)      Positionnement des administrateurs

 

DEVENIR DU COMITÉ DE QUARTIER VICTOR HUGO SAINT ROCH

Le Président rappelle qu’aucune réunion du CA n’a eu lieu depuis le mois de mai dernier, illustrant pour partie les difficultés endémiques croissantes, déjà évoquées, d’un comité de quartier qui ne peut plus répondre à sa vocation, telle qu’elle est définie à l’article 4 de ses statuts. Plusieurs origines sont identifiées par le président :

 

-          des origines internes au Comité de quartier

 

Un conseil d’administration qui, au fil des mois, s’est considérablement réduit, avec de nombreuses démissions aux raisons diverses (santé ou vieillissement, mobilité professionnelle, éloignement du département, lassitude, incompatibilité interne parfois dissimulée sous un prétexte personnel ou familial, ..) et une exclusion prononcée pour absence répétées et comportement inapproprié ;

 

Un collège des personnes ressources qui ne réussit pas à s’étoffer et qui ne parvient pas à donner à l’association l’énergie et la capacité d’intervention qui serait indispensable dans la perspective d’animations percutantes ;

 

Une incapacité patente, depuis au moins deux ans, à attirer de nouveaux membres dans le comité de quartier, et notamment un échec évident pour mobiliser, sous quelque forme que ce soit, des citoyens jeunes, porteurs de projets, d’initiatives et d’ambitions en concordance avec notre époque ;

 

Malgré des tentatives ou des sursauts de nos quelques administrateurs qui voudraient témoigner d’une envie de faire, force est de constater que ce contexte interne, conjugué aux difficultés externes que nous allons développer ci-après, induit de facto, des turbulences, une lassitude, des aigreurs, d’importantes divergences de vue autant d’éléments totalement incompatibles avec une entente cordiale et dynamique  qui devrait caractériser une structure associative.

 

-          des origines externes au Comité de quartier

 

Une méconnaissance ou un regard biaisé des citoyens pour leur comité de quartier, même si ce dernier a déployé, durant les 5 dernières années, une folle énergie en matière de communication (site internet, flyers fréquents, panneaux info quartier, articles de presse, enquêtes de proximité, magazine de 16 pages distribué dans toutes les boites à lettre) ;

 

Un contexte lourdement impacté par les différentes mesures sécuritaires (attentats, Vigipirate, état d’urgence, …) induisant des adaptations de fond dans le comportement et dans les choix festifs de nos concitoyens ;

 

Une montée en puissance, palpable au travers des comportements, d’une sinistrose ambiante, de difficultés économiques, de tensions sociales, qui contrecarrent toute possibilité de relationnel apaisé ;

 

Non sans rapport avec les précédents constats, on ne peut que regretter l’inflation de l’individualisme, l’éloignement par rapport aux activités collectives (à l’exception des sports), un désintérêt croissant pour la vie publique et/ou sociale, enfin une explosion de l’offre des activités accessibles à titre isolé, autant de raisons pour détourner le citoyen d’un engagement ou d’une participation associative ;

 

Une image du comité de quartier altérée par les propos inexacts, tenus ici et là, colportés et amplifiés, visant avant tout, pour quelques uns, à déstabiliser, à déstructurer, voire à anéantir une association qui, il faut le reconnaitre, s’est dotée de tous les outils qui auraient pu lui permettre une implantation dynamique et pertinente dans le tissu local ;

 

Notamment l’association des commerçants, fortifiée par quelques éléments isolés, s’est employée depuis des années, pour des raisons inexpliquées, à saborder les initiatives du comité de quartier, par tous les moyens y compris les plus vils, jusqu’à proposer au Conseil d’Administration de ce dernier, de lui verser une somme d’argent pour qu’il demeure inactif ! On aurait pu croire que les tensions provenaient des contacts entre les commerçants et le président, mais ce dernier s’est évincé, laissant successivement la gestion de ces relations à trois administrateurs distincts, qui ont dû admettre qu’aucune solution sereine n’était envisageable. Des dizaines d’exemples concrets pourraient consolider ces propos ;

 

Également, le président regrette que, malgré un affichage qui permettrait de s’y tromper, les élus ne soutiennent que timidement (trop timidement) les initiatives et les ambitions du comité pour le quartier, par une absence de cohésion, un manque de coordination, une gestion partisane, des discriminations, de la désinformation pouvant aller jusqu’à une mauvaise foi flagrante, autant de postures qui ont inéluctablement ravagé le fantastique potentiel de ce sympathique quartier. Et ce regard vaut tout autant pour le volet « animations » que pour le volet « aménagement » qui devraient théoriquement constituer les deux axes majeurs d’un travail concerté avec la Mairie d’Angoulême.

 

 

Tels sont les propos qu’a tenu le président à ses administrateurs, en cette réunion du CA du 9 octobre 2017, avant de les inviter à se prononcer sur le devenir du Comité de quartier Victor Hugo Saint Roch, en concluant par ce qu’il a qualifié d’un « empêchement de faire et de remplir les missions » du Comité de quartier telles qu’elles sont définies dans les statuts de l’association (version publiée au Journal Officiel du 29 décembre 2012).

 

Un devenir que le président propose de choisir parmi trois options :

 

Option 1

La majorité des administrateurs considère qu’au final, et malgré les propos ci-dessus exprimés, la situation est gérable, de nouvelles dispositions ne s’imposent pas, et l’activité du comité de quartier se poursuit ainsi. C’est la solution du statu quo.

 

Option 2

La majorité des administrateurs considère qu’en l’état actuel, chacun a fait ce qu’il a pu, que toutes les alternatives ont été épuisées, qu’il n’y a plus rien à espérer, et une dissolution de l’association, dans les formes prévues par les statuts, s’impose. Procédure administrative qui pourrait être conduite dans les 45 jours à l’issue d’une assemblée générale extraordinaire.

 

Option 3

La majorité des administrateurs considère qu’aujourd’hui, dans sa forme actuelle, nous sommes arrivés au terme de ce qui pouvait raisonnablement être accompli, mais qu’il n’est peut-être pas exclu qu’un jour (à échéance, de 6 mois, un an ou plus), un sursaut, des prises de conscience, des réactions, de nouvelles énergies, conduisent à relancer un comité de quartier avec un visage restauré.

Cette hypothèse se traduirait par une suspension totale et sine die de toute activité par le comité de quartier Victor Hugo Saint Roch, veillant simplement à la respectueuse sauvegarde du capital fonctionnel, financier et patrimonial, permettant ainsi, le jour où se présentera une opportunité, de pouvoir facilement relancer cette machine associative dont nous avons à ce jour actualisé, moderniser et optimisé l’essentiel de ses outils.

 

Évidemment, si elle est retenue, cette option devra s’accompagner d’une communication sereine, complète et objective, permettant à toutes les composantes du quartier, et notamment à ses habitants, de disposer d’une information de nature à restaurer les vérités qui depuis des mois maintenant, sont régulièrement bafouées. Cette information utilisera tous les canaux disponibles (panneaux info quartier, site internet, newsletter, médias, flyers, …)

 

 

Avant d’ouvrir le scrutin, et sans pour autant engager des débats qui ont déjà eu lieu à l’occasion de plusieurs réunions passées, le président invite chaque administrateur à s’exprimer sur les propos tenus et sur les objectifs proposés, et indique clairement que son choix personnel portera sur l’option 3.

 

l Une première réaction porte sur une option 4 qui consisterait, en tout premier lieu, à rencontrer le maire d’Angoulême pour recueillir sa vision du comité de quartier, de son fonctionnement, de ses difficultés, de son devenir, etc … Le doute en effet s’installe chez certains administrateurs, quant au niveau d’information dont dispose le maire lui-même face aux difficultés invoquées par le président (cf. ci-dessus).

 

Le président évacue cette option 4, insistant d’abord sur le fait que le comité de quartier est avant tout une association, qui, conformément aux textes qui lui sont applicables, s’administre librement et en toute indépendance, concédant volontiers que la mairie est un partenaire de premier plan, mais que pour autant, une décision quant au devenir de l’association, surtout si elle ne remet pas en péril le redémarrage de cette dernière, peut être prise de façon autonome.

Le président souligne également que le maire est systématiquement informé, soit par le comité lui-même, soit par ses services, de toutes les évolutions, propositions, actions, difficultés ou crispations qui émaillent la vie du comité de quartier ; de surcroit, le maire connait particulièrement et apprécie ce quartier, dans lequel sont implantés plusieurs élus conduisant à une convergence d’informations qui ne peuvent nous permettre de douter d’une excellente connaissance du tissu local par le premier magistrat de la ville. Enfin, chacun sait que le maire a eu, dès son arrivée, la volonté de mettre en place un certain nombre de dispositifs qui lui permettent d’être personnellement à l’écoute du terrain, et les problématiques évoquées ci-dessus, qui impactent le quotidien du quartier, ne peuvent pas lui avoir été occultées.

 

Enfin les prises de position qui ont de nombreuses fois conduit aux difficultés que l’on connait, fussent-elles décidées par des adjoints, le sont toujours dans le contexte très réglementé des délégations, qui engagent le maire tout autant que son délégataire et le président ne doute pas un seul instant que M. le Maire ne veille pas, avec la plus grande attention, aux décisions de ses collaborateurs, surtout lorsqu’elles engagent l’équilibre social et économique d’un quartier.

 

Ces précisions étant apportées, le président rassure ses administrateurs en indiquant que dans tous les cas, et quelle que soit l’option qui sera privilégiée par le scrutin, un courrier explicatif sera adressé au maire d’Angoulême, ouvrant toute grande, avec lui,  la porte du dialogue constructif, de la concertation loyale et de projections franches et honnêtes, rappelant s’il en était besoin, les positions discriminantes, les propos mensongers, les contrevérités et les diffamations qui ont jalonné le quotidien du Comité de quartier durant notamment les deux dernières années.

 

 

l Un débat entre les administrateurs s’ouvre ensuite portant sur les risques pour l’association à décider d’un devenir qui pourrait amplifier les difficultés. Il est également mentionné que les nombreuses démissions révèlent certainement un malaise interne qu’il faudrait identifier.

 

Le président rappelle avec insistance que, parmi les 3 options proposées, deux d’entre elles sont des mesures conservatoires, et qu’il n’est pas dans l’intention du président de « casser » ce qui existe, d’abord par respect pour le travail accompli par toute une équipe depuis bientôt 6 ans, mais aussi au nom de l’engagement de tous ceux qui, depuis 1969, ont porté avec passion les destinées de ce Comité de quartier. S’agissant des démissions que nous regrettons, le président appelle à ne pas céder à cette tentation trop facile qui consiste à vouloir faire croire qu’elles sont le fait d’un total dysfonctionnement et de profonds antagonismes au sein du Conseil d’Administration. Si, de toute évidence, quelques départs ont été le fait de nos difficultés à travailler ensemble, la plupart sont liés à des questions de santé ou d’âge, à des obligations de mobilités ou à des choix personnels.

 

 

l Certains administrateurs s’interrogent sur l’impact à terme d’un éventuel arrêt de toutes activités par le comité dans le quartier. Comment cela va-t-il être interprété, n’est ce pas là une pénalité pour les habitants du quartier ?

Le président rappelle que nous sommes en situation d’échec et en « empêchement de faire » depuis de très nombreux mois ; la situation est donc déjà connue, au moins ressentie par les habitants du quartier qui également échangent entre eux, lisent les informations et écoutent leurs différents réseaux, qui plaident à charge ou à décharge, en direction du Comité de quartier.

 

Il est également souligné que le Comité de quartier n’a, en 2017, organisé ni le repas des voisins, ni le repas de quartier, ni le bric à brac de septembre … et hormis 4 ou 5 personnes qui nous ont interrogés, personne ne semble être dérangé par cette situation. Comme l’indiquait le président dans son propos introductif, dans le contexte économique et social actuel, le citoyen ne ressent pas (ou du moins pas encore) comme un manque, l’absence d’animation associative. Ce qui est important pour le citoyen, dans le quartier, c’est la présence des commerçants, des écoles, des transports en commun, d’un stationnement libre, du maintien de quelques services de proximité au public, ce qui d’ailleurs conforte le mépris de certains commerçants à notre égard, qui ne manquent pas de faire remarquer qu’ils ne vivent pas à Victor Hugo et que les animations ne les intéressent pas et les gênent (y compris les attractions foraines).

 

Quant à la jeunesse, que nous avons essayé de sensibiliser à une vie de quartier, l’absence de toute infrastructure adaptée les conduit à se déplacer vers le centre ville notamment.

 

 

l Une administratrice, qui s’est particulièrement impliqué dans la préparation de la fête de la musique Édition 2017 (fête qui, au final n’a pas eu lieu) souhaite souligner son énorme mal-être, notamment en raison des humiliations dont elle a été victime de la part de certains élus de la mairie et aussi des commerçants,  et de la suspicion à son endroit, qui ont été pour elle un véritable traumatisme. Il a toutefois été noté, à cette même occasion, le professionnalisme et l’écoute des services techniques et administratifs de la mairie.

 

Le président confirme et compatit sincèrement, devant le CA, dont certains membres ne soupçonnaient pas l’ampleur de la situation, ni l’importance du travail fourni entre les mois de mars et de juin.

 

 

l Est également soulevé le devenir concernant la gestion de la Maison des Associations

 

Le président martèle que, dans la logique qu’il essaie d’expliquer, il est important de préserver tout le patrimoine de ce quartier, et que, même dans un état végétatif, le comité de quartier fera le maximum, au titre de la gestion des affaires courantes, pour assurer la mise à disposition de cette Maison commune au bénéfice de ses occupants réguliers ou occasionnels, avec, bien évidemment, le consentement de la mairie.

 

 

Au terme de ces échanges, le président ouvre le scrutin, à bulletin secret, portant sur le devenir du comité de quartier. Il invite chaque administrateur à se prononcer pour l’une des 3 options ci-dessus ou le cas échéant à s’abstenir.

 

Mme Danièle GOURGOUSSE, excusée pour cette réunion, avait toutefois tenue à exprimer son choix qu’elle avait fait connaitre préalablement par écrit, et qui a été inséré dans l’urne.

 

NEUF (9) administrateurs ont ainsi participé au scrutin. Au terme du dépouillement, et en l’absence d’observation particulière, on obtient le résultat suivant :

 

OPTION 1 : deux voix

OPTION 2 : zéro voix

OPTION 3 : sept voix

ABSTENTIONS : Aucune

 

Il est donc acté, à une majorité absolue, la mise en veille sine die du Comité de quartier Victor Hugo Saint Roch, qui restera toutefois attentif à des réactions, à des propositions, à des expressions qui pourraient préfigurer un redémarrage à terme.

Une communication dans ce sens va être mise en place, après que le président ait informé de ce choix, M. le Maire de la Ville d’Angoulême, ainsi que M. le Préfet de la Charente.

 

A ce stade, aucune réunion du Conseil d’Administration n’est programmée, à l’exception de celle, fin mars, destinée à préparer l’assemblée générale ordinaire 2018.

Toutefois, si un événement majeur venait à se produire, le président convoquerait son Conseil d’Administration, voire une assemblée générale extraordinaire, dans le respect des statuts.

 

 

Ce premier sujet étant épuisé, le président propose d’aborder le second point de l’ordre du jour.

 

 

POSITIONNEMENT DES ADMINISTRATEURS DANS CE NOUVEAU CONTEXTE

La parole est donnée à Mme Béatrice MARECHAL qui évoque devant le Conseil, sa lettre en date du 7 août dernier, dans laquelle elle présente sa démission pour raison grave de santé. Elle explique les lourds traitements qu’elle suit dans le cadre du protocole de soins, et indique ne plus être en mesure d’assumer ses fonctions de numéro deux du Comité de quartier. Bien que certains administrateurs l’ait invitée à se maintenir en fonction tout en allégeant son travail, les valeurs profondes et sincères de Béatrice, cette importance qu’elle donne à l’engagement et sa loyauté à toute épreuve la conduisent à maintenir devant le Conseil d’Administration sa démission qui est actée à effet de ce jour, 9 octobre 2017.

Au nom de tous les membres du Comité, mais aussi au nom des acteurs du quartier qui connaissent bien Mme MARECHAL, le président lui souhaite un rétablissement aussi complet et rapide que possible, beaucoup de courage pour les traitements et les épreuves à venir, et la remercie très chaleureusement pour tout le travail accompli, pour son engagement sans limite et pour ses innombrables qualités humaines, administratives et juridiques.

Enfin, le président donne quitus à Mme Béatrice MARECHAL pour sa gestion, notamment au regard de la fonction d’ordonnateur qui lui avait été confiée, ainsi que pour les missions de délégations qu’elle détenait du président.

 

La parole est ensuite donnée à M. Serge POULET, administrateur et en charge de la communication, qui, à son tour, présente sa démission écrite, évoquant « un constat d’échec », « une évolution du Comité de quartier qui ne correspond en rien en ce qu’il attend d’une association », et la « perte de l’âme, de la crédibilité et des forces vives » du Comité de quartier. Cette démission est donc actée par le Conseil d’Administration, à effet de ce jour, 9 octobre 2017.

Le président salue le travail accompli par Serge POULET, notamment la maitrise d’œuvre du magazine diffusé au début de l’année 2017.

 

La parole est enfin donnée à Mme Danielle ANDRIEUX, administratrice, co-gestionnaire de la Maison des Associations, qui, également, présente sa démission tout en souhaitant intégrer le collège des personnes ressources. Cette décision est motivée par « plusieurs raisons » dont la démission de Béatrice dans les conditions évoquées ci-dessus. Cette démission de Danielle est actée par le Conseil d’Administration, à effet de ce jour, 9 octobre 2017, et pose la question de l’organisation de la gestion de la Maison des Association, question qui va devoir être abordée au point suivant. Le président remercie l’engagement dont a fait preuve, durant de très nombreuses années, Mme Danielle ANDRIEUX.

 

Ces trois nouvelles démissions sont accueillies avec regret, naturellement, et quelques administrateurs s’étonnent de ce comportement alors que le comité traverse une crise profonde.

 

Le président prend acte, comme il se doit, sans aucun commentaire, estimant qu’il est du devoir de tous de respecter les décisions de chacun, même si elles interviennent dans un contexte délicat.

 

Il conclut en indiquant que, compte tenu de ce qui précède, le Conseil d’Administration du Comité de quartier Victor Hugo Saint Roch se compose, à la date du 10 octobre 2017, de :

 

-          Gérard VANNEAU, président

-          Jean-Claude VIGNES, Trésorier

-          Jacques MARCHAND, Trésorier adjoint

-          Pierre SAVARIAUD, administrateur

-          Anne-Marie VIGNES, administratrice

-          Danièle GOURGOUSSE, administratrice

 

 

Le président souligne que cet état affaiblit encore la crédibilité du Comité de quartier, et son image aux yeux des habitants. En même temps, il lui semble être la traduction logique de la décision prise, à savoir une mise en sommeil sine die de cette association, et qui abonde ainsi dans le sens de l’association des commerçants qui, à de multiples reprises, ont manifesté leur souhait de ne plus voir le comité venir perturber leur activité.

 

Dans un tel contexte, le président indique clairement que sa légitimité, même si elle est issue d’un scrutin récent (18 mai 2017) au cours duquel il a obtenu l’unanimité des voix, est une légitimité particulièrement affaiblie, dont il ne saurait tirer une quelconque capacité à décider ou à engager la vie de l’association sur des questions de fond ou pour des dépenses d’investissement. De ce fait, le président précise que désormais, dans le droit fil de l’option 3 choisie à l’occasion du scrutin qui vient de se tenir, il limitera son activité à la gestion des affaires courantes, et à l’information des administrateurs en cas d’événement nouveau. Il restera jusqu’à nouvel ordre le garant du respect des statuts.

 

Enfin, et conformément à la logique exprimée à l’occasion du scrutin de ce 9 octobre 2017, le président assumera la communication concernant l’option 3 retenue et répondra légitimement à la presse s’il est sollicité.

 

 

Ce point étant épuisé, le président aborde LA GESTION DE LA MAISON DES ASSOCIATIONS.

 

Issue d’une convention bipartite, la gestion de la Maison des Associations Victor Hugo est assurée par le Comité de quartier, avec le soutien de la ville. Jusqu’à ce jour, et en application du Règlement approuvé le 6 décembre 2015, la Maison est gérée conjointement et de façon complémentaire, par Mme Danielle ANDRIEUX et par M. Jean-Claude VIGNES.

 

La démission de Mme ANDRIEUX conduit à s’interroger sur les modalités de gestion de la Maison des Associations, à compter du 10 octobre 2017. Après concertation au sein du Conseil d’Administration, et en l’absence de toute autre proposition, M. Jean-Claude VIGNES accepte d’assumer seul la charge de la Maison adossant ainsi aux missions qui lui revenaient, celles qui avaient été dévolues à Mme Danielle ANDRIEUX.

 

Il est précisé que les consommables, achetés par M. VIGNES, seront stockés comme habituellement, et que ce sera la personne chargée du ménage qui veillera à alimenter les sanitaires et la cuisine en produits d’entretien, papier toilette, essuie-tout, … et qui signalera à M. VIGNES l’état du stock.

 

Ce dispositif, mis à l’essai jusqu’au 31 décembre 2017, fera l’objet d’une évaluation à cette date et sera éventuellement reconsidéré.

 

Par courrier et/ou messagerie, le président notifiera cette modification de fonctionnement à tous les utilisateurs titulaires d’un contrat d’occupation temporaire ou occasionnel de la Maison,  dans un délai maximal d’une semaine. Cette modification n’a aucune incidence sur les modalités d’usage de la Maison par les occupants.

 

Si des changements plus profonds devaient intervenir, les dispositions seraient examinées avec la mairie.

 

 

Ce chapitre étant épuisé, le président souhaite évoquer deux points pour information des administrateurs.

 

 

Point 1.- La demande de subvention, établie par le trésorier et le président,  a bien été adressée, selon les formes ad-hoc, au service compétent de la mairie. Aucune perspective n’a été indiquée pour 2018.

 

Point 2.- Mme Zohra DEKIK, titulaire d’un contrat de travail en CDD (échéance au 02/01/2018) pour assurer le ménage de la Maison des Associations, a sollicité un congé de deux mois minimum à compter du 1er octobre 2017. Son retour est prévu au cours de la 1ère quinzaine de décembre.

Pour assurer la continuité du service, le président a signé un contrat de travail CDD (échéance au 31/12/2017) avec M. Paul LELONG pour la même fonction aux mêmes conditions.

Compte tenu des différents CDD déjà conclus avec Mme Zohra DEKIK, il ne nous sera plus possible de signer un nouveau CDD avec l’intéressée, et le Comité ne souhaite pas, dans le contexte actuel, engager un CDI. Il conviendra donc, en fonction de l’évolution observée d’ici là, de s’interroger sur la conduite à tenir en matière de ménage de la Maison des Associations, à compter du 2 janvier 2018.

 

La séance est levée à 19h45.

Aucune date n’est fixée pour un prochain Conseil d’Administration

Rédigé par le président, et après validation (y compris tacite) des membres du Conseil d’Administration, le présent compte rendu est approuvé.

ANGOULEME, le 10 octobre 2017